J-P. est un défenseur des biotechnologies végétales. Il y voit le meilleur atout pour nourrir le monde et il soutient que c’est la culture industrielle à grande échelle qui est le mieux à même de réaliser ce but.
Je suis persuadé que les biotechnologies offrent des possibilités inimaginables, mais je ne fais pas confiance à la grande industrie pour en faire le bien du monde. Au contraire, je pense que cette voie a toutes les chances de nous conduire au pire. Il n’est pas une bonne idée de négliger les 2,8 (?) milliards de petites entreprises agricoles familiales.
Mise à jour d’un débat qui n’est pas simple.
Qu’est-ce qui ne va pas dans le monde? Les populismes qui explosent; l’UE qui a viré de l’idéal du Traité de Rome à son obsession financière; Trump qui, peut-être, dépasse les bornes.
Avec Piketty, Marx et bien d’autres, je vois, durant ces 50 dernières années, d’une part:
– l’accumulation de la richesse et du pouvoir par une minorité,
– l’irrespect avec lequel les masses populaires sont considérées et l’aliénation dans laquelle on les confine.
J’ai vu et entendu quelques bonnes analyses de cette décomposition des valeurs. Elles développent essentiellement les considérations ci-dessus.
Geoffrey à raison. Dans la guerre des classes, les riches ont gagné une longue bataille.
À long terme, je leur donne peu de chance de gagner la guerre, mais quel cheni ils font!
Question annexe? J-P peut-il entendre ces arguments?