D’Afghanistan, elle est arrivée chez nous il y a 10 ans.
C’est une amie. Aujourd’hui, elle est presque aussi suisse que mes enfants ou moi, pourtant, elle reste afghane, complètement.
Elle écrit.
I’m being re-traumatised
The next human being, I come across
If accidentally he/she asks me how I am
And bothers to listen
I wouldn’t be able to respond
I’ll collapse
As rapid as Kabul, Heart, as Mazar
I’m about to have a mental breakdown
About to split in thousand pieces
And as an individual, never to be reorganised
I need some human warmth
A bit of kindness
And some caring thoughts
And if by any chances, he/she offers me a hug
I’ll cry and cry and cry
It’s all about ifs…
But Mummy, I’m left alone
My mental breakdown is imminent
Kabul is now in the hands of Talibans
I’m being re-traumatised
Mina Hossaini
15.08.21
Elle ajoute: « Voici ce que, en Suisse et en sécurité, j’ai pu ressentir. Je vous laisse imaginer ce que les femmes afghanes au pays ont pu ressentir. »
Quant à moi, je vois aussi que le monde est en tumulte. Cela ne va pas s’arranger facilement, mais nous savons ce que nous pouvons faire; il est si facile d’aimer nos frères et sœurs humaines. Les chemins pour l’exprimer sont ouverts et accessibles. Allez, soyons généreux ! Par exemple à cette adresse.
https://www.eper.ch/medias/la-suisse-doit-offrir-sans-tarder-une-protection-aux-personnes-refugiees?utm_source=EPER&utm_campaign=29148365d5-EMAIL_CAMPAIGN_2021_08_19_11_32&utm_medium=email&utm_term=0_d1cc7af0b2-29148365d5-224295433