Dur dur, la vie d’un retraité libre de tout choisir à tout instants. Michèle m’avait conseillée de consacrer la première année à apprendre le métier. Le conseil était bon mais largement insuffisant. Après 10 ans à constater chaque année que j’aurai dû être plus sévère dans mes choix et à promettre de faire mieux l’année suivante, je viens de faire un pas de plus en remarquant que je ne sais faire qu’une chose à la fois. Fadumo et Christine l’ont constaté bruyamment ; j’en tire une leçon.
Quelque soient les degrés de liberté de l’espace du possible, le chemin que j’y parcours ne peut avoir qu’une dimension : le temps.
Oui, j’ai tout mon temps pour toutes choses mais l’une après l’autre.
C’est bon quand on le sait.