Aïe ! 51,6% de non.
La situation, tout le monde la connaît même si beaucoup n’y croient guère. Le fait est que la Terre est malade. Elle a déjà pris un gros degré et la fièvre augmente de plus en plus vite. Les docteurs disent que, sans soin vigoureux, elle sera bientôt prise de tremblement nerveux, puis sa survie même sera menacée. Que dit alors la majorité de ceux des citoyens qui ont voté ? « Bof, elle n’a pas si mauvaise mine, et puis un degré, mon Dieu, ce n’est pas terrible ; d’autre part, le médicament coûte, pas bien cher, mais quand même ! »
Forte pensée appuyée vendredi passé par le Tribunal fédéral qui confirme la peine des joueurs de tennis du Crédit suisse au motif qu’il n’est pas vraiment urgent de sauver le climat. C’est la façon de penser de la personne tombant du 7e étage constatant que tout va bien en passant au sixième.
Malheureusement, il faut dire que la loi était bien triste. Elle n’offrait qu’une thérapie : payer pour des médicaments probablement peu efficaces. Mais pourquoi donc négligeons-nous la cure d’air pur et d’eau claire ? Pourquoi ne soignons-nous pas la Terre en cultivant joyeusement la Nature ?