Tout est dit depuis longtemps, mais à cause de la COP le monde va mettre les bouchées doubles.
Et moi, à part d’en parler, qu’est-ce que je fais ?
Et bien, je vais baisser un peu le chauffage et limiter plus strictement l’usage de la voiture; je vais, freiner davantage sur la viande (je n’ai pas résisté au civet de cerf du val d’Hérens que l’on m’a offert hier, merci, il était délicieux); je m’efforcerai d’être un consommateur plus responsable, etc.
Mais je vais surtout essayer de convaincre ceux qui font tourner la roue de la politique et de l’économie à s’engager plus vite et plus fort pour sauver la vie et le climat.
De telles personnes, il y en a toujours autour de nous. Pour les motiver, nous avons des moyens. Le droit de vote est essentiel. À un autre niveau, nous avons tous, quelque part, une relation personnelle avec un syndic, une parlementaire, un patron, gros ou petit ; mieux, nous avons tous quelques amies et des parents plus ou moins proches. Pour motiver l’action, y a-t-il un argument plus puissant qu’un enfant anxieux qui questionne: « Dis papa, qu’est-ce qu’on fait ? »
Oui, à cause de la COP26, je vais, davantage encore, essayer de convaincre qu’il est grand temps d’agir.