Le livre noir de la psychanalyse. Vivre, penser et aller mieux sans Freud.
Meyer, C., Ed. (2010) 10/18, Les Arènes.
Je connaissais le thème depuis le cours de Michel Onfray présenté en une 20aines de podcasts vers 2011. Le présent livre en est sans doute la source principale.
La description est fracassante. Freud et sa clique sont au même niveau qu’un gourou dans sa secte. Il y avait, vers la fin du 19e, quelques bonnes idées qui circulaient. A. Forel y contribuait. Freud survient comme Staline s’appropriant la révolution marxiste, ou comme un gourou indo-américain prenant le contrôle d’une secte libertaire. Chez Freud tout est faux, triché et construit pour sa convenance du moment et avec les conséquences dramatiques que l’on sait pour les patients, pour la psychologie et pour les sciences humaines en général. J’avais déjà mes très mauvaises idées à propos de Bettelheime, mais j’apprends ici qu’il était aussi opportuniste et menteur que le maitre auquel il se rapportait.
Il faut déjà être bien préparé pour pouvoir admettre que ce livre montre la réalité – je l’étais –, mais il soulève une bien triste question : comment une telle catastrophe culturelle fut-elle possible? Il appelle aussi une autre question : une chose comme cela est-elle encore possible? Probablement oui, hélas !