Pierre Rabhi et Mathieu Ricard étaient à Morges à l’occasion du Livre sur les Quais. Souvenir de leur passage.
Le point sur la situation par l’un: Il est trop tard pour être pessimiste.
Petit conte par l’autre:
La sècheresse avait sévi longtemps sur la savane. Le lion, entre ses sommes, aimait discuter des catastrophes avenir, mais maintenant le feu s’était déclaré. L’éléphant déversait à pleine trompe des torrents d’eau sur les flammes et, de sa corne, le rhinocéros labourait des tranchées pare-feu. Le lion, se retirant de cette agitation, rit du colibri qui, de chaque fleur aspirait une goutte de nectar pour en asperger l’incendie. « Je fais ma part! »
À ma connaissance, la colonne d’air que l’incendie avait provoqué produisit un grand orage qui éteignit le feu et mit fin à la sècheresse. Le lion en attrapa un rhume dont il est mort. L’éléphant, le rhinocéros et le colibri vont bien, merci.
voir aussi: http://www.colibris-lemouvement.org
Voir aussi: Nature 524, 390 (27.8.2015)